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2020

EXPOSITION
au Hublot d’Ivry

  • Du 11 au 18 décembre 2020

  • Ivry sur Seine, France

  • Exposition de cyanographie

  • Abrazo de Azul Loeve

  • Accrochage le vendredi 11 décembre à 16h
    … sans vernissage, confinement oblige

  • Œuvre visible 24/24

  • Le Hublot
    place Voltaire
    94200 Ivry

  • Métro 7 Mairie d’Ivry
    Rer C

Ma seule exposition de 2020, un évènement réduit à une formule : « un.e artiste, une œuvre, une semaine » au Hublot d’Ivry.
Les conditions sont hostiles, le confinement en vigueur jusqu’au mardi interdit le vernissage et tous les échanges autour de l’exposition, la météo incite à rester chez soi, l’accrochage eut lieu sous la pluie avec du vent glacé.
Le couvre-feu empêchât ensuite les passants de regarder après 20h,… et pourtant l’exposition a rayonné au delà de mes espérances, un galeriste inspiré, des amis en nombre, Abrazo a été apprécié et des inconnus ont tenu à témoigner.
Facebook et instagram ont bien fait vivre ce Hublot, quelques liens sont disponibles ci-dessous, un grand merci !

Abrazo, le Hublot d’Azul LOEVE

Beaucoup de gestes sociaux sont devenus rares en 2020 depuis le début de la pandémie, se prendre dans les bras ne se fait plus sur la place publique, plus de contact physique, pas d’étreinte. Azul Loeve profite de l’unique exposition maintenue cette année pour remettre un abrazo au cœur de la ville, au centre d’Ivry, dans le Hublot de la place Voltaire.

Son œuvre porte un titre en espagnol et parle le langage du corps, un abrazo c’est à la fois les embrassades familiales, les amoureux qui s’enlacent, l’accolade entre camarades, les étreintes des adieux et des retrouvailles.
Azul Loeve a peint un abrazo à l’accent argentin, « Deux danseurs de tango, tout en bleu, la couleur de mon médium, au lieu du rouge et noir traditionnel de cette danse. Ils ressemblent à une ancienne photographie, pourtant leurs mouvements se perçoivent dans les coups de pinceaux, et la figuration s’abstrait entre leurs bras, dans la chimie des sels de cyanure.
La cyanographie est méconnue, à mi-chemin entre la photo et la peinture, c’est un art du bleu. J’utilise cette encre photosensible en alliée de mon imaginaire, avec des jeux infinis d’interprétation, de poésie, de lumière. »